Les blablas du CSA du 17 septembre 2024

Le CSA du 17 septembre 2024 s’est déroulé tranquillou. Le président nous déroule les informations générales, se félicite que le CROUS Toulon soit suppléer par des food truc, annonce la présentation prochaine des démarche sécurité de la DSUIN (à la demande de l’UNSA). Un échange croustillant sur l’obligation des EPI (Entretien Professionnel Individuel), enocre à demande de l’UNSA sur le taux de retour à la louche 70%. Est ce que c’est obligatoire, oui mais y’a de la souplesse et c’est important pour la carrière. On arrive au point que l’on demande à ce faire évaluer !

Petite question sur les organigramme aussi, en effet le syndicat majoritaire repose la question du passage des organigramme en CSA (ex-CTEP). Et même en citant le guide des CSA, le DGS retourne la situation : Seul les grand changement d’organisation nécessiterai un présentation mais… pas nécessairement des organigramme que des grande ligne. A la rigueur ils peuvent être mis en annexe. Cela laisse libre cours au management à vue ! Alors que les formation sur les risque RPS explique qu’il faut de la visibilité, les administrations cultive le flou et la souplesse !

En ce qui concerne la visite de l’IGESR le président nous dit que “nous avons été informés” (que dalle oui, ce sont les bruits de couloir qui ont informé). C’est une mission d’accompagnement à la demande de l’établissement sur “La stratégie d’établissement”, “les relations politiques-administration” (!?!), et “les transformation organisationnelles initiée”. Pas de document public disponible à la fin, mais une diffusion “progressive” des recommandation de l’IGERS. Bref, le bon père de famille ne veut pas trop choquer ses personnels et les corrections se feront petit à petit pour que nous n’ayons pas réellement une viosn d’ensemble.

Vint ensuite les différents ordre du jour. Les PV voté sans problèmes et disponible sur le “nuxeo” de l’établissement. Les relévé des suites ou l’on nous dit que tout roule.

En point 4, le CSA-EP est consulté sur la campagne de recrutement complémentaire. 7 postes, qui après présentations sont 5 ATER et 2 Enseignant Contractuel à mi-temps (soit 192 heures d’enseignement au tarif 1,5/1/0,5 pour ce qui comprennent. Ces collègues pourront s’ils le souhaitent (ou si on leur demande un peu fort) faire192 heures supplémentaires ! Pour le SNESup-FSU c’est deux postes d’enseignant chercheur pour un demi-traitement. L’ensemble des syndicats demande un vote séparé : Unanimité pour les ATERs et Contre à l’unanimité pour les postes contractuels.

Il faut comprendre que l’établissement n’a pas dit qu’il ne pouvait pas mettre des ATER en place mais que l’unité demandait peut-être des contractuels pour des raisons de “difficulté de recrutement” dans ces disciplines (Developpement Logiciel et Web, a priori). On ne trouve pas de candidat pour les ATER mais c’est plus facile pour les CDD ? Ou bien préfère-t-on la souplesse du recrutement de CDD sous statut moins contraignants !!!

A la suite de ce point, une information demandé par l’UNSA est faite sur le bilan CDI/CDD recrutement/renouvellement. Chiffre à confirmer, sur 89 agent, 75 sont renouvellée. Sur l’année passé 12 agent ont été CDIsé de manière “réglementaire” et 17 par anticipation, soit 29 CDIs de plus chez les BIATOS. Et pour l’année à venir les prévisions sont de 9 de plus. Le basculment au sein des fonctionnaires est en cours et une réalité. Les moyens pour ces postes se font pour la plupart sur poste pérennes, à la place de recrutement sur concours ! Bloqué dans un cercle vicieux, l’établissement se dé-fonctionnarise petit à petit amenant dérégulation et injustices.

Enfin le point 5 en clou du spectacle, rapide sans douleur, le CSA vote sur la revalorisation du socle RIFSEEP. Cette année c’est au tour des catégorie A (sauf IR IRTF) de récupéré du revenu sous forme de prime. Rappel des syndicats en place qu’ils sont pour ‘intégration des primes dans le salaire, contre les primes au méritent, mais finalement lors du vote suel la FSU et SOLIDAIRES sorte pour ne pas participer à la diminution de la part indiaire dans le revenu des fonctionnaires. Nous sortons pour chauqe vote, l’avis des “partenaires sociaux” important si peu à ce sujet !

Au point 6, l’établissement nous présente l’indice d’égalité professionnelle H/F de l’établissement, en baise de 2022 à 2023, mais toujours supérieurs au 75% limite fixé par le gouvernement, le texte de présentation lui même nous demande de ne pas trop faire attention à la baisse qui ne serait pas significative… ha bon !? Cet indice sera mis en avant sur le site de l’établissement, car c’est une obligation !

Pour finir le point 7 sur l’augmentation de la part UTLN dans l’aide à l’alimentation des personnels dont l’indice de rémunération est inférieur à 590. L’établissement passe augmente de 0,41€ et passe à une prise en charge du ticket à 50% ce qui maintient le ticket à 4€30. Sans grande surprise, l’ensemble des représentant des personnels a donné un avis favorable.

Au final un impression de CSA bien propre, lisse, avec des habitudes toutes propres, “vous sortez ?”, “Par quelle porte ?” , “Cher collègues…” mais un arrière gout d’assister à une précarisation de l’ESR et une dégradation des statuts sans pouvoir faire quoi que ce soit … mais que faire donc … mis à part stopper la machine …

Ami.e.s grains de sable, bonne réflexion pour la suite…